Fernand MONIER a été pharmacien et maire d’Egliseneuve d’Entraigues, tout d’abord par intérim pendant la guerre 39-45, puis de manière effective après 1945. Voici ce qu’il écrivait d’Egliseneuve dans un document appartenant à l’association : « Les amis d’Egliseneuve ».
« Vers 1910 au moment de l’édification du groupe scolaire, la construction prend un élan spécial et ce sont des immeubles modernes qui commencent à voir le jour : Hôtel de la Providence, maison Bonnaves, maison Papon etc….
Dans le bourg au contraire ceux qu’on appellera d’abord les marchands de toile, aujourd’hui négociants voyageurs commencent à s’expatrier et comme ils sont travailleurs et économes ils rapporteront au pays un capital qui petit à petit contribuera au développement du bourg et à sa rénovation.
Les négociants voyageurs redoublent d’activité et bientôt grâce à eux le pays va s’enrichir de nombreuses constructions nouvelles. C’est sur la route de Condat, à l’ouest comme partout que va s’agrandir l’agglomération et bientôt s’élèvent de nombreux immeubles qui changent l’aspect de ce quartier.
La présence d’un architecte M. VIGNARD venu s’installer au pays favorisera la construction et de nombreuses maisons ou villas lui doivent le jour. La période d’entre les deux guerres verra la prospérité grandissante de la commune grâce au commerce florissant de tous les commerçants sédentaires ou itinérants. Les artisans en sont aussi les bénéficiaires et bientôt nous aurons 2 entreprises de maçonnerie, deux peintres et une entreprise de couverture ».